FLEURS D’ENFANCE

Je me souviens de ce temps

Où l’on me disait ” on tend “

Et moi j’entendais ” au temps “

Tout mon esprit se livrait à une rixe

Quand on disait après ” fixe “

Et je n’avais pas le corps fixe

Mon cœur bien plus petit qu’un arbre

Faisait avec mon cerveau des palabres

Que je grave aujourd’hui au marbre

C’était bien un univers d’ange

Ce passé qui n’est pas étrange

Comme ce présent qui dérange

Par Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA