Je me souviens de ce temps
Où l’on me disait ” on tend “
Et moi j’entendais ” au temps “
Tout mon esprit se livrait à une rixe
Quand on disait après ” fixe “
Et je n’avais pas le corps fixe
Mon cœur bien plus petit qu’un arbre
Faisait avec mon cerveau des palabres
Que je grave aujourd’hui au marbre
C’était bien un univers d’ange
Ce passé qui n’est pas étrange
Comme ce présent qui dérange
Par Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA