Ils versent des larmes se ruent à terre
Ils renversent leurs armes ils se tuent par terre
Elles déversent des armes ils se muent en pères
Tout a commencé par des petits cris
Des petits cris ont cru en grands bruits
Des bruits transformés en cauchemars
Et puis il y a eu du sang versé en mares
Des esprits ont fermé leur cœur en paris
Ces paris ont formé les peurs des maris
Plus d’abri les arbres dépouillent de leurs fruits
Les gens couraient partout sans savoir où
On aurait dit le spectacle d’un manoir de fous
Les gens fourraient leur nez n’importe où
On dirait tout envahi par je-m ‘en fous
Le sang suintait de partout en flots
La prière n’arrivait qu’en vains mots
Quelqu’un lever les yeux vers le ciel puis trébuche
Les nuages ne s’accumulèrent guère
Mais au sol il y avait un tel brouhaha
Même les amis n’échangeaient plus que les belles
La vie est une effroyable surenchère
Même les amis se complaisaient dans ce scandale
La vie est une impitoyable mégère
Cette inutile haine qui grossit des ruisseaux
Tout ce qu’on dit autour n’est que vermisseau
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA