Quand tu n’étais pas la
Partie sous les drapeaux
Tirant sur tes ennemis improvises
Fusillant tes semblables qui obéissaient
Aux ordres comme toi pour défendre la patrie
Quand tu n’étais pas la
Te manillant de soleil et de lune
Craignant que même le ciel soit espion
Soupçonnant à gauche à droite traitrise
Ayant confiance en ton épouse restée loin chez toi
Quand tu n’étais pas la
Moi resté saoule des drapeaux
Aux ordres sans défenses ployant sous la patrie
A me mordre de ton absence priant pour mon mari
Je fusillais tes semblables tirais sur tes ennemis improvises
Quand tu n’étais pas la
A gauche à droite se bousculait la traitrise
Tirant sur la confiance de ton épouse resté chez toi
Eteignant le soleil et la lune
Craignant que même le ciel soit espion
Quand tu n’étais pas la
Complice des bruits qui te rappelaient que tu étais en vie
Ennemi improvise de tes semblables qui osaient survivre
Bravant la fondre la tempête l’ouragan et tout vent
Manquant quiconque se hissait face à toi
Quand tu n’étais pas la
Parti sous les drapeaux
Te manillant de soleil et de lune
Tirant sur tes ennemis improvises
Ayant confiance en ton épouse restée chez toi
Quand tu n’étais pas la
Mes bras chands se refroidissaient de ton absence
Le souvenir vilain effaçait quelquefois ta présence
Mon cœur que tu avais emporté sans les drapeaux
N’écoutait pas mon corps qui était loin de tes drapeaux
Quand tu n’étais pas la
J’ai offense mon cœur rabaisse a des fèces
J’ai succombée à mon corps rabaissée à mes fesses
J’ai éteint la lune et le soleil en pensant à toi
J’ai contraint mon corps à accueillir un autre corps
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA