Tu pleurais lorsque je t’ai connue
Ton désespoir était à nu
Tu as admis que je te fasse rire
Ton espoir a pu enfin s’écrire
Tu pleurais de moins en moins
Tu riais de plus en plus
Tes yeux avaient un sourire bleu
Tes yeux étincelaient de fond de saphir
On n’y percevait pas qu’une couleur
On y entrevoyait l’arc-en-ciel
Ton être n’était plus farci de doutes
Ton être transpirait en toutes parts le flegme
Rien de toi n’évoquait plus les cauchemars
Tout de toi envoutait de beaux rêves
De toi je ne voulais rien craindre
De moi tu ne pouvais pas geindre
Florence tu m’as volé mes rires
Florences tu m’as donné tes pleurs
Puisque tu es partie dans cette ville qui porte ton nom
Puisque tu as pris le parti de dire non
Florence tu m’as transformé en gnome
Florence je te laisse embaumer mon fantôme
Puisque mon visage était sans cesse baigné de larmes
Puisque mon visage était sans cesse saigné de larmes
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA