FLORENCE

Tu pleurais lorsque je t’ai connue

Ton désespoir était à nu

Tu as admis que je te fasse rire

Ton espoir a pu enfin s’écrire

Tu pleurais de moins en moins

Tu riais de plus en plus

Tes yeux avaient un sourire bleu

Tes yeux étincelaient de fond de saphir

On n’y percevait pas qu’une couleur

On y entrevoyait l’arc-en-ciel

Ton être n’était plus farci de doutes

Ton être transpirait en toutes parts le flegme

Rien de toi n’évoquait plus les cauchemars

Tout de toi envoutait de beaux rêves

De toi je ne voulais rien craindre

De moi tu ne pouvais pas geindre

Florence tu m’as volé mes rires

Florences tu m’as donné tes pleurs

Puisque tu es partie dans cette ville qui porte ton nom

Puisque tu as pris le parti de dire non

Florence tu m’as transformé en gnome

Florence je te laisse embaumer mon fantôme

Puisque mon visage était sans cesse baigné de larmes

Puisque mon visage était sans cesse saigné de larmes