SI PEU DE MOTS

Mes yeux n’ont été créés

Que pour s’émerveiller de ta beauté

Mes mains s’impatientent encore

De te caresser dans tout ton être

Mon nez respire

Le parfum de ta douce présence

Ma langue a soif

Du miel de tes incomparables baisers

Mes oreilles m’entendent crier

Dans le creux de ton ouïe

Ce verbe qui sans cesse au présent

De l’infini pénètre mon être ma chair

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA