LES TRANSES DE L’UNIVERS

 L’aube était vêtue de sa robe virginale

Quand le soleil aux allures estivales

Lui a soutiré sa candeur matinale

Dans son antre réceptacle

A englouti des aubes plus virginales

De ce genre de spectacle

A assombri des aubes plus subliminales

L’univers est malin l’univers est malsain

Malsain est l’univers malin est l’univers

C’est un rampant qui mord comme le serpent

C’est un serpent qui mord même le temps

Midi venu que déjà bouscule l’après midi

Qui passé sera quand le soir aura été feuilleté par minuit

Étiré soutiré emporté par le petit matin

Étranglé depuis toujours par d’autres lendemains

Que l’on mette à nue son antre réceptacle

Y souffrent les créatures et les créateurs

Que l’on mette à nue son ventre réceptacle

Y souffrent les inconscients et les omniscients

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA