Avez-vous entendu le son de ma plume
Ma plume a tant besoin de ce volume
De ce volume quand elle crie
Quand elle crie quand elle décrie
Quand elle crie et décrie ces douleurs
Ces douleurs qui étouffent les cœurs
Qui étouffent les cœurs des Hommes
Des Hommes qui redeviennent des mômes
Des mômes du fait de cette douleur qui s’impose
Cette douleur qui s’impose avec sa drôle de prose
Drôle de prose que traque le son de ma plume
Le son de ma plume sort de cette enclume
Cette enclume qui a raison des métaux
Des métaux qu’ils utilisent pour leurs jeux brutaux
Leurs jeux brutaux qui font monter la haine
La haine qui se transforme souvent en chaine
En chaine qui attache esclaves et maîtres
Esclaves et maîtres qui se demandent où est le traitre
Le traitre pourtant n’est pas dans le regard de l’autre
Dans le regard de l’autre il faut voir le bon apôtre
Le bon apôtre que je fais avec ces lignes avec ma plume
Ma plume qui a besoin que ton cœur s’allume
Que ton cœur s’allume pour te solliciter
Pour te solliciter de crier avec moi toutes ces atrocités
Toutes ces atrocités qui montent chaque jour
Chaque jour pourtant nous éteignons le peu d’amour
Le peu d’amour qui nous garde de l’éphémère
De l’éphémère qui de ce fait se montre téméraire
Par Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA