L’amour était
Ce conte
Que mon cœur ignorait
Que mon corps ne connaissait
L’amour était
Cette fiction
Que les livres seuls connaissaient
Que les ivres seuls ignoraient
L’amour était
Ce sucre
Que défendaient jalousement les abeilles
Qu’emportaient imprudemment les corbeilles
L’amour était
Ce que mon corps ne connaissait
Un conte
Ce que mon cœur ignorait
L’amour était
Ce que seuls les ivres ignoraient
Une fiction
Ce que seuls les livres connaissaient
L’amour était
Une poudre que les corbeilles emportaient imprudemment
Un sucre
Une poudre que les abeilles jalousement défendaient
L’amour est déjà
Une adresse une caresse
Cette adresse à laquelle je me remets
Cette caresse à laquelle je me soumets
L’amour est déjà
Ce jardin ce parfum
Ce jardin qui a germe de toutes ses fleurs
Ce parfum qui s’est draine dans tout son cœur
L’amour est déjà
Ce chiffre ce fifre
Ce chiffre qui compte en moi l’homme neuf
Ce fifre qui conte en moi l’homme neuf
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA