L’enfant libéré
De l’antre nourricière
Cache son sourire forcé
Par une émotion spontanée
A peine a-t-il humé
L’air de l’en dehors
Qu’il sent que les moments
De rire seront plus distants
Que ceux où l’on transpire
Par la faute d’un Adam
Qui a trouvé en Eve
Le comble des boucs-émissaires
Puis il daigne sourire
On croit qu’il est content
Ou qu’il ne regrette pas l’en-dedans
Pourtant sous ses airs de nouveau-né
Celui qui s’en était allé
Reconnaît le décor de la scène qui n’a pas changé
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA