Tu creuses avec ton regard le ciel
Le ciel est pourtant une vue de l’esprit
L’esprit qui n’est vraiment pas si haut
Toi qui veux t’envoler comme l’oiseau
Tu oublies que dans ce lointain abstrait
Ta chute retentira tel un fait exprès
Tu te perdrais devant un miroir
Ne cherche pas loin ce qui est ici
Les repères ne sont pas si haut perchés
L’existence va très vite t’échapper
Tu te laisses bruler par ces mystères
Ces mystères t’enfoncent dans la misère
Où vas-tu chercher ce qui dort là en toi
En toi sommeille une telle grande joie
Une telle grande joie sombre avec tes ailleurs
Tes ailleurs qui ne sont pas les meilleurs
Par Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA